Newsletter n. 12/21 – Un événement d’époque: le 12 octobre 2021
Dans la vie, il y a des moments cruciaux, décisifs, importants, qui ont des conséquences tout aussi historiques: sur le plan personnel, il peut s’agir, par exemple, d’un examen ou du choix d’un emploi. Je crois que dans notre cas aussi, nous devons parler d’un moment crucial.
Si le mois de mars 2012 a été le moment où la science, à travers Jean-François Lavère, est enfin entrée pleinement dans la compréhension de l’œuvre de Maria Valtorta, ce 12 octobre 2021 est un autre événement marquant de son histoire. Le premier avait annulé toutes les dévotions qui, depuis le tout début, écrasaient Maria Valtorta et ses écrits, l’assimilant presque à la dérangée, paranoïaque, rêveuse et inventrice de contes de fées, que le monde a connue maintes fois. Ing. Jean-François Lavère a eu le grand mérite humain et spirituel de dissoudre cette aura sans valeur objective qui entourait à la fois la vie et les écrits valtortiens: il a ouvert portes et fenêtres et a donné à chacun la possibilité de changer d’air. A partir de ce moment, de véritables études scientifiques galiléennes ont commencé à porter leurs fruits, manifestant le contenu extraordinaire des écrits valtortiens.
Mardi dernier, le 12 octobre 2021, quelque chose de similaire s’est produit au niveau de la foi catholique : l’archevêque de Lucques, S.E. Mgr Paolo Giulietti, concélébré avec sept prêtres et un diacre permanent, devant une église pleine de fidèles, la Sainte Messe de Maria Valtorta, dans la paroisse de Sant’Andrea de Viareggio. Les questions qui se posent immédiatement sont évidentes : qu’est-ce que cela signifie? Quelles conséquences cet événement a-t-il dans l’histoire de Maria Valtorta ? Notre attitude envers elle change-t-elle? Je n’ai pas peur de donner à l’événement une signification d’époque car il n’était jamais arrivé, dans les soixante ans depuis sa mort, qu’un archevêque de Lucques célèbre publiquement la sainte messe pour Maria Valtorta ; et en plus dans sa propre ville de Viareggio. Peut-être qu’une combinaison de facteurs avait jusqu’ici empêché un tel événement: des clercs mal informés, des anticléricaux de divers courants, des ennemis de la foi en Christ, des athées de préjugés, des dévots sans prudence, avaient conduit à croire que même le simple fait de prier publiquement pour elle était interdit. de lieu. Nous reconnaissons à Mgr Giulietti de ne pas avoir craint – voire d’avoir accepté avec bienveillance! – que dans son diocèse et sous son autorité directe, Maria Valtorta et, évidemment, ses écrits monumentaux sont connus!
Cependant, cet événement ne signifie pas que la route est terminée. Une porte unique mais fondamentale – en raison du seul diocèse qui peut et doit décider de Maria Valtorta – s’est ouverte publiquement. Nous répétons qu’il ne s’agit toujours d’aucune de ces approbations tant désirées et invoquées par elle à partir du moment où elle a pris conscience de la valeur du don que le Ciel lui faisait pour tous les hommes et pour l’Église elle-même.
Cette ouverture, recherchée mais inattendue, a aussi la valeur d’un heureux présage: que le vrai chemin du processus de vérification des vertus héroïques de Maria Valtorta puisse enfin commencer, puis se terminer de la meilleure façon possible, jusqu’à ce qu’il soit pleinement accepté par la Sainte Église comme modèle à imiter et à demander publiquement l’intercession. La porte s’est ouverte, maintenant ceux qui veulent peuvent s’occuper pour que l’objectif toujours souhaité puisse être atteint: étudier, découvrir, faire connaître, publier et prier, prier, prier, sont les activités qui attendent tous les défenseurs et fidèles de Maria Valtorta.
– don Ernesto Zucchini